Un ennui... Mais un ennui...

J'aime, j'aime me promener dans les rues ! J'aime, j'aime contempler ce monde de cons détruit ! Je riais sadiquement tout en sifflotant. Bien sur, ces pauvres petits habitants qui n'avait rien à bouffer n'aimaient pas mon rire et ma façon de chanter joyeusement. Ils me regardaient tous méchamment. Pourquoi ? N'a-t-on pas le droit de chantonner dans les rues de la merveilleuse Paris ! Ah ah ah ! Dans la plus belle ville de France ! Bande de cons, je vous pise tous dessus ! Aah ! Je trouve cette ville magnifique. Ne l'est-elle pas ? Les murs détruits, le sol craquelé, les familles dormant sous des papiers journaux... N'est-ce pas cela notre belle Paris dont nous sommes tous fières ? Elle est tellement belle ! Continuons notre promenade en chantonnant ! Ah ah ah !

Je sautillais et sautillais encore, des pas légers et d'enfants que l'on entend pas. Inaperçue comme un fantôme. Et pourtant... je suis bien vivante... Et je suis la seule survivante tenant le nom de Kotobuki ! La dernière Kotobuki et ça s'en arrêtera là ! Je serais la dernière et personne ne me piquera la vedette. C'est pour cela, que vous mes chers défunts parents, vous n'aurez jamais de dépendance à par moi ! Quelqu'un me bouscule. Quel empoté ! Puisque vous ne savez pas marcher, vous allez en payer le prix... Je sors un couteau aiguisé tout en remettant mon corps droit. J'avais une colonne vertébrale très droit et j'en étais assez fière, ou plutôt très fière. Et quand je vis la personne ou plutôt les personnes qui m'avaient percutée, j'écarquillai les yeux. Non, je ne devais pas avoir peur ! Putain Aiko, ressaisis-toi ! Mais... ça ne pouvait pas être eux ! Ce n'était pas possible ! Ils se lancèrent un sourire avant d'éclater de rire. Je baissai la tête. Ils... ils se foutent de ma gueule... Ils me rient aux nez... Cela... cela ne se passera pas comme ça ! Je levai les bras saisissant le couteau fermement de mes deux mains et je le plantai dans le premier, un grand maigre pas musclé. Ah ! La... g-garce ! Le sang m'éclaboussa, je ris comme une folle en écarquillant mes yeux. Un bruit, une arme... un pistolet. C'est un Beretta 92, j'en suis sure. Merde ! Je tournai la tête, le deuxième, un musclé tatoué tenait un flingue, une Beretta 92. Il m'a tiré dessus. Sur l’omoplate. Je souriais sadiquement, ça ne fait pas mal, ça paralyse. Je me tournai doucement vers lui, et je lui fonçai dedans avec mon couteau dans les mains, mais il réussit à m'arrêter et à me jeter violemment contre un mur avant de prendre mon couteau tombé sur le sol et de me saisir les bras. Il abandonne son pote sur le sol et me traîne derrière lui. Pour la première fois de ma vie... j'avais peur... car je savais qui ils étaient... je les avais déjà rencontré. Et là, je revis la femme celle que j'avais vue au début, en arrivant ici. Elle avait l'air intelligent. Et je fis un truc que je ne referais plus jamais... J-je.. Je vous en prie ! Au secoure ! A-aidez-moi ! Aidez-moi ! Je déteste être aidée, je déteste avoir tord, je déteste ressembler à une faible... mais là, ai-je le choix de faire ma fière ?

Et mon vieux, remonte ton pantalons je te prie. C'est tout sauf jolie à voir tes cacahuètes microscopique à l'air. Cette fille est pas comme les autres. Je me sentais bizarre tout à coup. Suis-je en admiration pour cette femme ? NON ! Non, j'ai dit... non... Il n'y que moi que j'admire les autres... Elle me fit un sourire moqueur. Je tournai la tête avec un petit hum en accompagnement. Ben alors tu viens ? A moins que l'idée d'une femme te dominant ne t'atteignes sur la virilité. Je la regardai d'un air méfiant, fronçant les sourcils. Puis, j'affichai un sourire sadique. On se casse ! Je me levai. Que m'arrive-t-il ? Je ne suis plus comme avant !

Ils sont partis ? Vraiment ? Sérieusement ? Je m'empêche de crier hourra. Ma "sauveuse" ( Je déteste ce mot, rien que l'idée qu'elle m'a sauvée m'est horrible, mais bon, je ne vais pas me plaindre. ) vint vers moi et me salua de sa main. Et ben mon vieux... Un peu plus et c'était le dépucelage forcé. Enfin, au moins il a rentré son engin dans son calbute. Tu n'as rien au moins ? M-mon... Mon vieux ? Charmant... c'est amical, c'est ça ? C'est quoi l'amicalité ? Ou c'est peut-être amitié le mot ? Alors, c'est quoi amitié ? Je ne connais pas ce mot, il m'a toujours dégoûté... et ça ne changera pas... Je le remarquai quand elle soupira. Oh là là, elle me fixe en plus. [color:a8d1=3399ff]Je vais bien... petites secondes d'attente, merci. On aurait dit une petite fille qui ne voulait pas dire à un garçon qu'elle l'aimait. Merci, ce mot que je ne répéterai jamais. Mais... il y a un truc avec cette fille. Je n'arrive pas à la détester comme toutes les personnes que je croise dans la rue. Je ne l'aime pas, mais je ne la déteste pas, pourtant c'est la première fois qu'on se croise... Pourquoi ?

Elle rougit. J'affichai un sourire dans mes pensées. De plus après quelques secondes, elle se donna deux grosses tartes. Ouais, je n'avais jamais vu une fille pareille. Je commence à l’apprécier, c'est ça qui m'arrive ? Quelle étrange sensation, ça fait longtemps que je ne m'étais pas sentie ainsi. Tant mieux alors ! Et tu n'as pas besoin de me remercier, c'est naturelle. Du moins je le pense personnellement. Sinon, qu'elle est ton nom ? Moi c'est Gretchen, mais je préfère Wissen. Gretchen est trop difficile à prononcer quand on a pas de contact avec les langues anglo-saxone, germanique ou alors avec directement l'allemand. Gretchen ? Oui, c'est typiquement allemand. Déjà que le français a été compliqué pour moi et qu'on sent encore un petit air nippon dans mes paroles alors l'allemand... Je plongeai mes yeux bleus dans les siens. Aiko, répondis-je seulement. Aiko était suffisant. Je n'avais jamais révélé mon vrai prénom à qui que ce soit. J'avais souvent utilisé le prénom Yuu ou même parfois Hime. Mais j'avais toujours préféré San. Je restais silencieuse. Que dire d'autre ?

coucou :

Elle enleva ses lunettes. Pourquoi ? Pour que je voie ses yeux ? Oui, je voulais savoir leur couleur mais là... je ne m'attendais pas qu'elle l'ait remarqué... Je vis la couleur émeraude de ses yeux et détournai la tête. Je rougis quelques et simulai un toussotement pour que ce rouge parte. Et bien, Aiko, je suis particulièrement enchantée de faire ta connaissance. Si tu as besoin d'aide, quelque quelle soit, je serais ravie de t'aider. Et si tu as besoin d'un renseignement quelque qu'il soit, demande. Je sais pas mal de chose sur Paris. Elle souriais. Elle pencha la tête sur le côté. J'étais intimidée... pour la première fois de ma vie. Mais, mes lèvres ne souriait toujours pas. Il était parti pour toujours et n'avait pas l'intention de revenir. Je n'hésiterai pas à te demander de l'aide, répondis-je. Ah ah... moi qui accepte de l'aide... Je suis vraiment étrange là...